- prenom : Orpheus - nom : VonBecker - âge : 25 ans - date et lieu de naissance : il est né un 18 janvier à Londres - nationalité :  Anglaise. - orientation sexuelle : bisexuel mais il ne le sait pas encore. - statut civil : il se décrit comme étant un orphelin, sans domicile fixe et sans travail fixe, un déchet en somme. - métier/étude(s) : après avoir abandonné Oxford, Orpheus a préféré vagabonder à travers le pays, acceptant des petits boulots lorsque l'argent commençait à manquer. Cependant aujourd'hui il se trouve être libraire et toujours le nez dans un bon roman à rêver d'aventures. - groupe : WHATEVERS. - avatar :  Andrew Garfield.

- prenom/pseudo : PuffDaddy ou du coup vous pouvez m'appeler Puffy   - âge :  18 ans - pays : France o/ - comment as-tu découvert le forum? : projet Bazzart maggle    - il est canon, avoue : nooooon pas du tout il est trop moche et tout nul, c'est pour ça que je me suis inscrite d'ailleurs    - fréquence de connexion : normalement beaucoup    - mot de la fin, Jean-Pierre :  les licornes règneront sur le monde  

A ce qu’il paraît, une histoire commence par la naissance. Il faudrait que je vous raconte l’histoire de Orpheus depuis qu’il a poussé son premier cri ? Vous vous ferez bien chier, je vous le garanti. Pourtant, je vais quand même vous expliquer un peu le milieu familial dans lequel il a grandi. Les VonBecker ne sont pas polonais, ils ont la nationalité anglaise depuis maintenant deux générations mais par le passé ils viennent de la Pologne ou je ne sais quel autre pays froid. En vérité, on s’en fout de ça, la seule chose qui importe c’est de savoir que Orpheus a un bon accent british et qu’il en est fier. Fier de ses origines mais pas de son sang. Pète-sec comme pas possible, ses parents l’avaient déjà inscrit à Oxford alors qu’il venait d’entrer à l’école, c’est vous dire à quel point ils avaient de l’ambition pour lui. Non pas qu’il est con, mais tout simplement parce qu’il n’est pas du genre à s’enfermer dans un bureau et étudier. Il a toujours eu des bonnes notes pour faire plaisir à ses parents sûrement et montrer l’exemple à son petit frère mais au fond de lui il n’aspirait qu’à s’amuser et aller vagabonder dans les terres inconnues du monde. Cependant, il lui fallait son diplôme, ses félicitations et tout ce bazar qui aurait fait de lui un homme puissant. Mais la goutte d’eau avait fait déborder le vase. « Tu te rappelles de Amelia Carter ? Et bien on a vu avec ses parents et on a décidé que vous vous marierez après vos études. » Et il avait explosé. Le torrent d’agitation qui avait été enfermé en lui pendant toutes ces années était sorti pour frapper ses parents de plein fouet. Il leur avait dit qu’il refusait et que s’ils insistaient il partirait, ce qui était arrivé. Attrapant son sac et quelques affaires il était parti, avertissant tout de même son cadet de ne pas se laisser faire par la tyrannie paternelle. Il avait été son seul regret mais il le savait fort et était sûr qu’il arriverait à se battre face aux VonBecker qu’ils étaient.

Ainsi son voyage avait commencé, fauché comme pas possible, sans travail, sans diplôme et ne possédant que son nom de famille, il avait cherché à explorer le monde qui l’entourait. Des yeux pétillants d’excitations face à cette nouvelle aventure qui s’offrait à lui, il n’avait peur de rien ni de la maladie, ni du froid, ni de la mort, et encore moins de la pauvreté. Certes il avait vécu dans un milieu où il n’avait qu’à claquer des doigts pour obtenir tout ce dont il voulait mais ce n’était pas lui. En réalité il ne savait même pas qui il était si bien que ce périple à travers les cultures lui permettait de se découvrir tout en découvrant le monde. Il avait rencontré beaucoup de gens, cherchant à se faire des amis de temps à autres, cherchant à fuir ses ennemis parfois. Il avait exploré tout le continent européen, amusant les gens de son accent purement british. Il avait travaillé peu mais rendait beaucoup de services aux gens qu’il croisait. Pendant deux ans son voyage avait continué et il n’avait pas décidé de s’arrêter en si bon chemin.

Un soir, la nostalgie l’avait retrouvé et il était rentré. Non pas chez lui mais à Londres tout simplement. Payant un miteux motel dans la banlieue, il avait été voir son frère pour lui faire une surprise mais il n’avait rencontré qu’un épitaphe et des fleurs fanées. Ses parents n’avaient pas voulu le voir, l’accusant de ne même pas avoir été là pour lui alors que la maladie le consumait. Il savait que ça n’était pas de sa faute et pourtant il se sentait horriblement coupable d’avoir si lâchement laissé son petit frère aux mains d’un cancer mortel. Alors, cherchant peut-être à soulager sa conscience il était resté près de ses parents. Certes ils avaient mis du temps à l’accepter parmi eux, mais le fait qu’il reprenne les études et sa misérable vie d’avant les avait convaincus. Il était donc près à se marier avec Amélia, non pas qu’il en fut désolé mais qu’il n’appréciait pas qu’on lui trace son futur sans lui demander son avis. Il se sentait comme un oiseau dans une cage et n’avait qu’une envie : hurler tout le temps. La demoiselle Carter n’avait pas trouvé cela désagréable, appréciant énormément Orpheus du fait d’un certain béguin caché mais elle le savait malheureux ainsi. Etait-ce par amour ou par pitié qu’elle lui avait ordonné de partir de Londres ? De courir se réfugier en Alabama ? Seule elle en connaissait la réponse. Il avait apprécié ce geste et était parti de nouveau, abandonnant ses parents pour la dernière fois et refusant à jamais de revenir. Il était passé sur la tombe de son frère avant le voyage et y avait déposé des fleurs. Il lui avait promis que son futur ne serait jamais écrit à l’avance et qu’il agirait au jour le jour comme il lui avait conseillé de faire.

Les Etats-Unis s’étaient offerts à lui. Il avait d’abord voyagé dans différents pays et villes à la recherche de nouvelles sensations, ne sachant pas vraiment où il pourrait s’arrêter et se poser quelques temps. Car ses aventures étaient certes palpitantes et le remplissaient d’adrénaline mais il avait besoin d’un point d’attache. Passant par le stop, on l’avait conduit de bourgade en bourgade, de petites campagnes en petites campagnes et finalement il avait posé bagages à Sail Bay. C’était un coup de cœur, me semble-t-il, et il avait réussi à apprécier cette ambiance. Pendant deux ou trois mois il n’avait pas eu de véritable logement, préférant dormir dans une tente près du lac mais il avait fini par se résigner. Il s’était proposé comme un libraire de la ville, s’occupant presque plus de ses lectures que de ses clients. Son côté rêveur et aventurier était toujours là et sûrement jamais il ne le quittera. Plongé dans ses bouquins ou ses pensées il semblerait qu’Orpheus VonBecker ne grandissent jamais, mais est-ce une tare de vouloir rester un enfant ? Est-ce une tare d’éviter les responsabilités ?

   

   Bien joué petit lama, te voilà donc validé(e) ! Ton aventure à Sail Bay ne fait que commencer. Tu peux désormais aller poster ta fiche de liens, et faire une demande de logement - sauf si tu préfères planter ta tente Quechua favorite dans le jardin du voisin, on respecte aussi. Besoin de rester connecté(e) ? C'est par ici et là, espèce de geek. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à contacter nos administratrices dévouées. Bon jeu sur Holes In My Ship !