- prenom : Asher bien qu'on le surnomme très souvent Ash'. Son deuxième prénom est Theodore mais Asher n'a aucune raison de l'utiliser. - nom : Hayes. Ce nom lui a été transmis par sa mère, célèbre politicienne de la côte ouest. Quand elle s'est mariée, c'est son père qui a pris son nom pour ne pas pâtir à sa carrière - sa mère étant déjà connu dans les sphères politiques par son nom de jeune fille.  - âge : Il vient de fêter ses trente-deux ans - en famille, loin des soirées arrosées qui ont rythmé ses vingt ans. - date et lieu de naissance : Il est né un trois octobre mille neuf centre quatre-vingt deux à Washington. - nationalité : Né aux Etats-Unis, il a la nationalité américaine ; néanmoins il a du sang florentin qui coule dans ses veines - son grand-père paternel étant né en Italie. - orientation sexuelle : Il est hétérosexuel. Il n'a jamais été attiré par les hommes mais est connu pour avoir été un véritable coureur de jupons. - statut civil : Il est marié avec le célibat depuis plusieurs années. Sept exactement. Depuis la naissance de son fils - Robbie - il n'a connu aucune histoire sérieuse. Des coups d'un soir ici et là mais il consacre tout son temps à prendre soin de son petit garçon qu'il aime plus que tout. - métier/étude(s) : Il a fait des études de finance et travaillait pour une grande firme il y a quelques années de cela. Néanmoins, les horaires étaient éreintante et il n'avait jamais l'occasion d'être avec son fils. Il a donc démissionné et a acheté un commerce qu'il a transformé en petit café. - groupe : Whatevers. - avatar : Stephen Amell.

- prenom/pseudo : Emma/.ABOMINABLE SNOWMAN - âge : 21 ans. - pays : France. - comment as-tu découvert le forum? : Bazzart. - il est canon, avoue : Je suis encore plus canon   - fréquence de connexion : 4/7j. - mot de la fin, Jean-Pierre : Je vous aime déjà   .

chapter one. "Garde-le." Stephanie relève brutalement la tête et le regarde comme si elle ne l'avait jamais vu - Ash n'est pas sûr que cela signifie grand chose quand ils ont fait connaissance il y a moins d'un mois dans des circonstances moins qu'idéales (soirée arrosée, shots de vodka à profusion et musique tambourinante). Néanmoins, Ash doit aussi avouer qu'il est lui-même surpris par sa propre voix ; comme si sa bouche avait prononcé ses mots avant même que son cerveau ne puisse les approuver. Malgré la surprise - celle de Steph mais aussi la sienne - Asher relève la tête (les yeux jusqu'alors fixés sur l'estomac plat de la jeune femme qui porte toutefois son enfant, sa chair) et répète : "Garde-le." La brune sort cette fois de sa torpeur et son joli visage porcelaine se transforme en une grimace inconfortable. "Tu ne peux pas être sérieux." Déclare-t-elle, yeux légèrement exhorbités et une part de Asher - le Asher déjanté et irresponsable qui vient de passer les cinq dernières années de sa vie à faire la fête, à boire comme un trou, à planer les weekends (encore aujourd'hui même avec un travail d'adulte) et à coucher avec tout ce qui bouge, sans se soucier de mettre une fille enceinte (à première vue) - ; ce Asher veut reprendre ses paroles. Lui dire que non, il rigole. Qu'il agit juste comme l'abruti qu'il est, petit employé modèle le jour mais gosse irresponsable la nuit. Gosse. Oui, il n'est qu'un gosse. Il a tout juste vingt-quatre ans, se nourrit de liqueur et de plats à emporter et suit des horaires de vie plus que discutables. Ce Asher ne peut pas élever un enfant. N'a aucune idée de comment en élever un. Combien de fois mange-t-il par jour ? Faut-il le sortir régulièrement comme un chien ? Et où le ferait-il dormir ? Dans un placard ? Non, Asher n'est pas fait pour être père, n'y a jamais pensé - ne pensait pas vouloir l'être un jour. A cet instant, néanmoins, c'est comme si ce Asher venait de s'envoler par la fenêtre. Disparu, le Asher irresponsable. Il y a ce besoin irrépressible en lui qui le pousse à baisser les yeux une fois de plus - à fixer ce ventre plat et à l'imaginer rond de son enfant. Et malgré la posture mal à l'aise de Stephanie, il n'arrête pas. Ne peut pas arrêter, la gorge nouée à l'idée de créer quelque chose de neuf, beau et innocent. "Je le suis. Je veux cet enfant. S'il te plait. N'avorte pas." Un rire jaune échappe à la jeune femme - elle passe ses mains dans ses longs cheveux noirs (ses cheveux qui avaient en premier lieu attiré son attention). "Je... C'est un cauchemar," marmonne-t-elle. Asher la regarde, une peur dans les yeux - cette sensation d'impuissance qu'il connaissait quand il habitait encore à Washington. Il n'y a pas d'explication, de logique rationnelle pour expliquer ce qu'Asher traverse à ce moment. Juste un besoin sauvage d'avoir cet enfant, de l'élever. De l'aimer. Mais si Stephanie décidait d'avorter ? Il n'a pas le pouvoir de l'en empêcher - il se sent terrifié. "Je viens d'avoir ma licence de droit. J'ai passé... Les quatre dernières années à bosser comme une folle, à n'aller à aucune soirée pour me concentrer sur mon travail. Et je viens d'avoir mon année, le poste d'assistante que je voulais et je me suis dit juste une fois relâche la pression Steph. Je sors, bois et m'amuse comme une folle et finis la soirée avec ce gars mignon. Et me voilà. Un mois plus tard, enceinte. Mais ce n'est pas la pire partie de l'histoire. Il fallait que je tombe sur le seul fêtard de la planète qui veuille garder l'enfant au lieu de paniquer et me refiler un billet de cent dollars. Est-ce que tu sais seulement comment t'occuper d'un enfant ?" Demande-t-elle, légèrement hystérique. Asher a l'air d'une biche prise entre deux phares. Il passe sa main dans ses cheveux blonds - regrette sa coupe militaire trois secondes - avant de répondre : "Non mais... Ca reste mon enfant. Je ne l'explique pas. Je... C'est un bébé. Je pense à tous ces gens qui ne peuvent pas en avoir et s'en débarrasser... Ca semble juste mal." Marmonne-t-il penaud. Stephanie semble devenir encore plus blanche si possible. "Woah. Si tu essaies de me rendre coupable, ça fonctionne." Asher grimace - ce n'était pas son attention. Il ne s'est jamais senti incapable et mal à l'aise de sa vie. "Je ne veux pas être une mère. Je n'en veux pas." Déclare-t-elle, le visage déchiré, les larmes aux yeux. "Hey." Asher s'approche gentiment, lui serre la main. "Tu n'as pas... Je m'en occuperai. Tu n'auras pas besoin d'être impliqué. Tu pourras reprendre ta vie comme tu le voudras. Je veux juste... N'avorte pas s'il te plait."

chapter two. Stephanie n'avorte pas. Asher arrive à la convaincre de garder le bébé à la simple condition qu'elle n'ait jamais à revoir Ash ou l'enfant après cela. Il accepte évidemment. Il passe les neuf prochains mois à se préparer - à devenir un homme plus responsable qui ne boit plus, ne fume plus, apprend à cuisiner quelques plats plutôt que de vivre sur les pizzas, mcdos et plats surgelés. Il lit tellement de livres sur bébé que ses yeux en saignent à la fin. Il commence à mettre de l'argent de côté, trouve une petite maison plus adaptée pour l'enfant et tout semble tellement juste. Bash - son meilleur ami - et sa famille le soutiennent et Asher se sent prêt. Rien ne le prépare à ça. Ces cinq petits kilos vivants, rouge et gigotant, qui passent leur journée à hurler à la mort ; si bien que de nombreuses fois, Asher craint que les voisins alertent la police. Cela fait trois semaines que son fils - Robbie - est né et Asher se sent comme le père le plus misérable qui soit - se demandant comment il a pu croire un instant être capable de prendre soin d'un bébé. Il est terrifié que quelque chose n'aille pas chez son fils - que d'une façon ou d'une autre, il l'ait cassé (et Asher sait qu'il n'y a pas de retour possible en magasin). Au fond, Asher sait que tout va bien chez son fils. Robbie est parfait. Il a le nez des Hayes et des petites touffes de cheveux bruns sur le front, une bouche en coeur et les joues les plus adorables qui soient. Ash est tombé amoureux de lui à la seconde où il l'a vu et chaque instant passé avec lui emplit son coeur de joie. Non, le problème c'est lui. Robbie ne pleure jamais quand la grand-mère de Bash le prend dans ses bras et lui chuchote des mots d'amour. Il ne pleure pas non plus quand le père de son meilleur ami lui donne le biberon - et Robbie l'avale goulument. Même Bash - qui était la personne à s'y connaitre encore moins qu'Asher en bébé avant toute cette histoire - arrive à mettre son fils au lit sans des heures et des heures de cris d'agonie. Néanmoins, dès qu'Asher ose soulever Robbie hors de son berceau, ce dernier se met à geindre pitoyablement. Il refuse d'avaler son biberon quand Ash essaie de le nourrir et s'en suit des cris et des cris quand il est temps de le recoucher. Asher est désespéré. Il a l'impression de ne pas avoir dormi depuis des jours, ses yeux sont comme du papier de verre - irrités et cernés d'un noir inquiétant. Une boule d'angoisse l'empêche souvent de respirer - que va-t-il faire quand personne ne sera là pour l'aider ? L'idée le paralyse. Jusqu'à présent, il y a toujours eu quelqu'un avec lui pour le soutenir mais pour la première fois depuis plusieurs jours, il se retrouve seul avec un nouveau né dans les bras - rouge de colère - Ash se demande comment il fera quand il n'y aura personne à qui appeler. Ou comment son fils réagira quand il sera assez grand pour comprendre qu'Asher n'est pas un bon père. Le jeune homme berce doucement le bébé mais ce dernier continue à crier et crier si bien qu'Asher craque. La grand-mère de Bash lui dit que c'est difficile pour tous les jeunes parents, qu'il devait trouver seul une solution pour apaiser son fils et lui en même temps mais Asher ne supporte plus les cris - certain que Robbie risque d'être traumatisé à vie s'il le laisse pleurer une seconde de plus. Alors il appelle Bash. Désespéré, sachant que son meilleur ami répondra à l'appel même en étant occupé. Ca ne manque pas, il arrive un quart d'heure plus tard, l'air hagard et inquiet - il y a de quoi quand Robbie ne s'est pas arrêté de pleurer pour respirer depuis des heures. "Hey bonhomme," déclare gentiment Bash en glissant sa main sous la tête du bébé. Et à la seconde où Robbie quitte ses bras, il s'arrête de pleurer. Le silence est étourdissant, criant de vérité. Robbie geint encore quelques minutes mais très vite, ses yeux commencent à se fermer et quelques secondes plus tard, il est endormi comme une masse. Bash le regarde avec tendresse avant d'aller le coucher dans son berceau. Asher va s'écrouler sur le canapé, les larmes commençant à couler sur ses joues à la seconde où il s'enfonce dans les coussins moelleux. Il enfouit son visage dans ses mains, des sanglots hystériques secouant son corps. Bash s'approche à demi-pas, serrant gentiment son épaule avec affection. "Il est endormi." "Il me hait. Mon fils me hait. Il s'est calmé à la seconde où tu l'as pris. Tu n'as rien fait de spécial. C'est juste moi." Bash soupire, s'assoit à son tour sur le canapé et le force à le regarder. "Mec, regarde-toi. Tu as des cernes énormes, tu pues le vomi de bébé, t'es crevé. T'as l'air d'une épave." Asher le fusille du regard - il n'a pas besoin qu'on lui pointe l'évidence. "Ma grand-mère dit que les bébés ne commencent pas à voir correctement avant plusieurs mois. Alors en a
ttendant, ils sont super sensibles tu comprends ? Robbie doit se rendre compte que tu es fatigué et tendu et ça l'angoisse. Je suis sûr qu'il comprend déjà que tu es son père et il t'aime. Ca doit le stresser de te sentir mal d'où les cris et les larmes." Asher n'est pas certain que Bash ait raison mais n'ose pas le contredire non plus, trop fatigué pour argumenter. "Va prendre une douche. Va faire une sieste. Je suis là, je le surveille et s'il se réveille je lui donnerai son biberon. T'es pas tout seul mec, je t'ai promis que je t'aiderai quoiqu'il arrive. T'es comme mon frère ok ?" Asher - cette fois - doit empêcher des larmes d'émotions de couler. Il se lève, vacille un peu mais Bash le rattrape et le serre fort contre lui. "T'es déjà un bon père, tu l'aimes plus que tout. La première fois que j'ai pris Robbie dans mes bras, j'étais terrifié de le faire tomber. Finalement, les bébés sont plus solides qu'ils en ont l'air. Je dis pas que tu peux commencer à le cogner dans tous les murs." Asher lève les yeux au ciel, un sourire amusé jouant sur ses lèvres. "Mais tu ne vas pas le casser juste en le prenant dans te bras, ok ?" Il hoche la tête. "Allez, va te doucher, tu chlingues."

chapter three. Asher ne peut pas croire que Robbie fête aujourd'hui ses sept ans. Entourés de sales gamins et d'un chateau gonflable (il ne peut s'empêcher d'être grognon à l'idée de tout le rangement qui l'attend mais surtout ; son fils a déjà sept ans.) Il a l'impression que c'était hier encore qu'il courait dans toute la maison, un bébé hurlant dans ses bras, le biberon trop chaud et plus aucune couche pour le changer. Il y a eu des moments durs, des moments où Asher allait s'enfermer dans la salle de bain pendant que Bash jouait la nounou et où il pleurait silencieusement dans son coin ; épuisé et terrifié. Mais pas une seconde il a regretté d'avoir gardé son fils. Robbie est la plus belle chose qui lui soit jamais arrivé. Toutes ses fois où il ne pouvait s'endormir qu'entourer par l'odeur de son père, le jour où il a marché, où il a prononcé son premier mot, où il l'a finalement appelé papa, où il s'est fait sa première égratignure et a refusé de quitter les bras de Ash pendant des heures ; tous ses souvenirs, il les chérit plus que tout. Il regrette même le temps où il pouvait prendre son temps et laver les tous petits membres de son fils, si minuscule contre lui. Où il pouvait le porter sur son dos pendant des heures en le faisant rire aux éclats. Où il s'accrochait frénétiquement à lui dès qu'il voyait quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Asher n'aurait jamais pensé dire cela mais il regrette le temps des couches et des biberons ; le temps où son fils était si dépendant de lui. Aujourd'hui, Robbie commence déjà à s'intéresser aux jeux vidéos, à oublier de lui faire un bisou avant de courir rejoindre ses copains, à taper du pied quand Asher l'oblige à manger ses légumes. Bientôt, il sera un adolescent qui faufilera ses petites-amies en douce dans la maison, qui lui claquera la porte au nez et qui n'aura plus le temps pour serrer son vieux père dans ses bras. Asher à l'impression de faire une crise de la quarantaine en avance mais à observer son fils rire aux éclats alors qu'il saute avec tous ses amis (ce sont des monstres, pense Asher, ils ont déjà dévoré tous les bonbons) dans le château gonflable, il se sent dépassé. Il n'aurait jamais cru autant se fondre dans son fils. Il a parfois du mal à se rappeler de sa vie d'avant ; rien n'a plus d'importance si ce n'est Robbie et Asher est terrifié de découvrir un monde sans lui. "En train de silencieusement penser que ton fils est supérieur à tous les autres gamins ?" demande Bash en s'approchant de lui. "Il l'est," répond-il sans quitter son fils des yeux. Bash étouffe un rire. "Qu'est-ce qui va pas avec ton visage ? Tu tires une tête de dix pieds de long ? C'est l'anniversaire de Robbie, t'es pas content ?" Asher soupire avant de croiser les bras sur sa poitrine. "Si. Bien sûr que si. C'est juste... Il est déjà tellement grand. J'ai peur de ne pas en avoir profité assez." Bash lui lance un regard sympathique - le connaissant assez pour ne pas tenter de le réconforter avec des paroles clichées. "C'est mal barré pour toi en plus. Avec le cadeau que je lui ai offert aujourd'hui, je vais devenir son préféré." Asher éclate de rire sans donner un coup de coude à Bash. "Dans tes rêves mec. Je suis son père. T'as aucune chance contre moi." Et c'est vrai - pour encore quelques précieuses années - Robbie restera un véritable fils à papa (parfois, il se demande si c'est parce que Robbie ne connait pas sa mère mais il a toujours été très tactile et dépendant ; Asher ne s'en plaint pas une seule seconde, il est père après tout.) Asher et Bash passent quelques minutes en silence à observer les garçons jouer avant que Robbie ne sorte du château et court droit dans les bras de son père. Asher l'attrape au vol. "Tu t'amuses bonhommes ?" demande-t-il ; observant les joues rougies de son fils et le sourire qui lui mange le visage. "Papaa. On peut manger le gâteau et ouvrir mes cadeaux ? Steuplait, steuplait, steuplait." Demande-t-il en sautillant (dans les bras d'Asher qui manque de trébucher). "Du calme. Je vais aller chercher le gâteau." "Je vais aider," Propose subitement Lyssa, la soeur de Bash - qui depuis son retour de l'université passe énormément de temps chez les Hayes. Asher lui offre un sourire poli avant d'embrasser son fils, de le poser par terre (l'observant courir vers ses amis) avant de se diriger dans la cuisine. Lyssa le suit silencieuse mais Asher est conscient de chacun de ses mouvements. En quelques mois, la jolie blonde est devenue son pire cauchemar. Il n'avait jamais vraiment fait attention à elle avant ; fils unique trop occupé à faire la fête puis à élever son fils. Néanmoins, il a des yeux, une libido plutôt frustrée depuis qu'il a commencé cette aventure de père célibataire et depuis son retour à l'université, Lyssa est devenue une magnifique jeune femme qu'il est dur de ne pas dévorer du regard. Bien sûr, Asher ne se permettrait jamais. Ils ont près de dix ans de différence, Bash le castrerait sans une seule hésitation s'il apprenait qu'Asher a osé toucher à sa petite soeur (et il tient à ses bijoux de famille merci bien) ; sans parler du fait que Robbie mérite toute la stabilité du monde et qu'Asher ne sortirait pas avec une femme s'il ne la savait pas prête à fonder une famille (Lyssa n'a même pas 23 ans, elle est loin d'être prête). Malheureusement, si pour Bash, Lyssa est un ange - une jeune femme douce, respectueuse, bien sous tout aspect ; eh bien... La réalité est différente. Car à la seconde où ils se retrouvent seuls, loin de tous les regards, Lyssa passe une main sur son torse, son regard suggestif, sourire séducteur plastré sur le visage. "Ce t-shirt fait ressortir tes yeux. Entre autre chose," Ajoute-t-elle avec un rire. "Lyssa. Arrête ça." Soupire-t-il. Il la déteste pour cela ; pour revenir à l'attaque encore et encore comme si Asher n'était qu'un bout de viande (se comportait-il comme ça avec les femmes autrefois ?). Il la déteste surtout pour toutes ces conversations - ces conversations qui semblent durer une éternité, à coeur ouvert où Asher se dit qu'il pourrait faire quelque chose de vraiment stupide comme avoir des sentiments pour elle. Il ne pourrait jamais faire ça à Bash - peu importe à quel point il ne remarque pas que sa soeur est une séductrice dans l'âme, une mangeuse d'hommes. "Quoi ? Je sais que je te plais. On a une alchimie toi et moi. Ne me repousse pas encore une fois." Asher l'ignore et sort le gâteau commandé chez le pâtissier du frigo. "C'est à cause de Bash ? Il n'a pas à le savoir." Lyssa se rapproche de nouveau de lui, glisse une main sous son t-shirt, frôle le haut de son pantalon. Asher l'empêche d'aller plus loin, pose soigneusement le gâteau avant de l'attraper par les deux poignets. Elle le regarde avec une expression qu'il n'arrive pas vraiment à déchiffrer, le désir dans ses yeux. "Ce n'est pas qu'à cause de lui Lyssa. C'est aussi parce que mon fils a sept ans aujourd'hui, qu'il est heureux et que si quelqu'un nous surprenait à cet instant, ça gâcherait sa journée. Tu es immature Lyssa et je ne te le reproche pas. Tu veux profiter de ta jeunesse, fais-le. Mais pas ici. Pas en risquant de détruire ma famille." Son visage se chiffonne en une expression blessée mais Asher ne peut pas se sentir désolé. Il attrape le gâteau et part sans un autre regard. Son fils a des bougies à souffler, pense-t-il en entamant le refrain de 'Joyeux Anniversaire.'

Bien joué petit lama, te voilà donc validé(e) ! Ton aventure à Sail Bay ne fait que commencer. Tu peux désormais aller poster ta fiche de liens, et faire une demande de logement - sauf si tu préfères planter ta tente Quechua favorite dans le jardin du voisin, on respecte aussi. Besoin de rester connecté(e) ? C'est par ici et là, espèce de geek. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à contacter nos administratrices dévouées. Bon jeu sur Holes In My Ship !